Ce dessin de Peter Steiner, "On the Internet, nobody knows you're a dog" publié le 5 juillet 1993 dans le The New Yorker in 1993 est devenu un classique. Sur Internet règne l'anonymat et la seule façon d'être sûr de son interlocuteur est d'ajouter du "contexte". Le contexte est fait de ces petits riens, détails de conversation que seuls les interlocuteurs connaissent et qui les feront reconnaître à coup sûr alors que l'image où la voix sont absents.
Le plus grand danger est alors l'infiltration d'un tiers qui usurpe l'identité de l'autre en se faisant passer pour une banque, un site marchand... c'est ce que l'on appelle une"Man-in-the-middle attack" (MITM).
Une des plus grandes MITM est à attribuer à l'armée Colombienne qui a su avec maestria s'infiltrer entre les conversations des FARC (voir l'article de Bruce Schneier dans Wired magazine ici). Après avoir brouillé les conversations, l'armée a répercuté les messages du QG et des ravisseurs s'infiltrant peu à peu et se faisant passer alternativement pour l'un ou l'autre. Comme sur l'Internet, il aurait suffit que l'une des parties pose une question relative au contexte, du genre : "rappelez moi ce que nous avons dîné la dernière fois que nous nous sommes vus" pour que des semaines d'efforts et d'espoir s'envolent...
Wednesday, July 23, 2008
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